Pôle sur la ville résiliente | Activité MixCité au Campus de la transition écologique

Activité MixCité du Pôle sur la ville résiliente le 22 septembre 2022 au Campus de la transition écologique

Le 22 septembre 2022, Andrée De Serres, Titulaire de la Chaire Ivanhoé Cambridge d'immobilier, ESG UQAM participait à l'activité MixCité du Pôle sur la ville résiliente au Campus de la transition écologique.

Atelier d’idéation sur le logement

Changements climatiques, réduction de l’étalement urbain, préservation des espaces naturels et de la biodiversité, préservation des terres agricoles, etc. Notre société fait face à de nombreux enjeux sociaux, économiques, politiques et environnementaux qui nous obligent à repenser l’aménagement urbain et le cadre bâti. Diverses solutions et approches sont mises de l’avant pour contrer certains de ces enjeux: densification, écoquartiers, Transit oriented development, carboneutralité et efficacité énergétique des bâtiments, etc. Comment ces enjeux et leurs solutions peuvent-ils empirer ou résoudre la crise du logement ? Quels sont les impacts positifs et les limites de ces solutions mises de l’avant en regard des sphères sociales, politiques et démocratiques, économiques et environnementales ? Enfin, la crise du logement engendre-t-elle des effets sur notre capacité à améliorer les milieux de vie (ex. accès à divers services essentiels) ?

Atelier « Le conflit : un frein ou un moteur d’innovation sociale pour développer des milieux plus écologiques et favorisant la justice sociale ? »

La résilience des villes et la transition socioécologique impliquent une transformation systémique des sociétés afin, entre autres, de réduire les inégalités sociales, d’améliorer les processus démocratiques, de protéger et restaurer les écosystèmes naturels. Ce type de transformation systémique engendre nécessairement des désaccords, des résistances, des rivalités de visions et du conflit, et ce, à la fois au sein des organisations et dans la société plus générale. On peut éviter ces situations conflictuelles ou accepter le conflit comme source potentielle de créativité. Cet atelier s’intéressera donc aux situations qui peuvent être sources de tensions, de conflits ou ayant des enjeux d’acceptabilité sociale. En plus des différences de vision en regard de l’aménagement du milieu (ex. préserver un milieu naturel ou mettre en place des infrastructures visant une mobilité à faibles émissions en GES) ou encore à des différences d’approches (technologiques vs pratiques organisationnelles), quels autres situations et contextes liés à la résilience des villes et la transition socioécologique engendrent des désaccords, des résistances, des rivalités de visions et du conflit ? Quelles sont les réactions (évitement, adaptation des pratiques, etc.) du milieu de la recherche et des acteurs (municipaux, privés, communautaires) du milieu urbain dans ces contextes ? Que savons-nous des pratiques, des approches et des outils qui permettent de coconstruire des solutions dans ces contextes ?

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